Cuisiniers de France, Camille Laratte… Les repères de la semaine

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Cuisiniers de France, Camille Laratte… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

Louis Gachet
Louis Gachet a été sacré meilleur ouvrier de France en 2022. Crédit : Louis Gachet

Louis Gachet est le prochain président de la 6e édition du Trophée des Cuisiniers de France, qui se déroulera le 26 novembre, à l’école Ferrandi (Paris 6e). Officiant dans les cuisines du restaurant étoilé Le Feuillée*, au sein de l’hôtel Le Couvent des Minimes, à Mane (Alpes-de-Haute-Provence), Louis Gachet a participé à différents concours culinaires. Pour concourir au Trophée des Cuisiniers de France, il faut justifier d’une formation professionnelle et d’une expérience de cinq ans au minimum en cuisine. Les candidats devront préparer une entrée, avec une combinaison d’œufs de poule et de champignons, puis un plat chaud avec des abats provenant de la découpe de porc.

Camille Laratte est nommée directrice marketing et communication de Okko Hotels. Forte de son expérience Food & Beverage au sein du groupe Accor, elle sera chargée de l’innovation et de la mise en œuvre de pratiques durables, alignées sur le statut unique de première marque hôtelière reconnue comme « entreprise à mission » en France. Camille Laratte dirigera des projets stratégiques de rebranding et l’expansion de l’enseigne, en assurant la cohérence et l’efficacité des actions marketing. « Je suis honorée de rejoindre Okko Hotels, une marque qui prône une approche révolutionnaire de l’hospitalité, combinant luxe et responsabilité sociale », a-t-elle déclaré.

La vanille bleue de Saint-Philippe, produite sur l’île de La Réunion, a été sacrée « Diamant » de la gastronomie mondiale par l’International Taste Institute. Elle rejoint notamment la catégorie du chocolat suisse, du black angus irlandais ou encore le bar croate. Ce titre est attribué aux produits qui ont obtenu au moins sept fois trois étoiles, sur une période de dix ans. 120 chefs et sommeliers professionnels jugent les aliments distingués. La vanille bleue de Saint-Philippe est très difficile à cultiver, ce qui fait sa rareté et son prix de vente élevé (1.000€ le kg). Les chefs et les enseignes s’arrachent ainsi ce produit d’exception, comme chez Paul Bocuse, Fauchon ou encore Ladurée.

En baisse

Le Lot-et-Garonne connaît un début de saison estivale compliqué en CHR. Si « la venue des coureurs du Tour de France le 11 et 12 juillet dernier dans le Lot-et-Garonne, avec deux étapes, une arrivée à Villeneuve-sur-Lot et un départ d’Agen a permis aux hôteliers de faire un carton plein », c’est « une réalité bien moins radieuse pour les restaurants », notait La Dépêche, le 7 août. Sur 44 établissements interrogés, 72,7% disent avoir réalisé un mois de juillet moins bon qu’en 2023. « On fera les comptes en septembre, mais on ne prend pas le chemin d’un rééquilibrage. L’optimisme n’est pas de mise », confie Adrien Pedrazzi, président de l’Umih du Lot-et- Garonne.

Dans la presse

Flicadvisor, des bons plans resto pour les policiers. « Sur le site Internet Flicadvisor, mis en ligne par le syndicat de policiers Un1té, les agents en “renfort Jeux olympiques” dans la région parisienne échangent tuyaux, bons plans, tables accueillantes ou, pour certains, simple description des menus. » C’est l’information insolite révélée par Le Monde, le 8 août. « L’initiative a vocation à rester éphémère, mais elle fonctionne plutôt bien à en juger par les files d’attente des collègues en tenue devant certains établissements », explique Grégory Joron, secrétaire général d’Un1té.

Une centaine d’établissements seraient recensés sur Flicadvisor. Ce site offre « un regard sur la sociologie culinaire des forces de police », estime, avec humour, le quotidien. Si les pizzerias et les sandwiches grecs seraient prisés des « nuiteux » pour les fringales d’après patrouille nocturne, les « petits restaurants japonais ou enseignes régionales à dominante aveyronnaise ou bretonne » auraient bonne presse chez les forces de police.

Insolite

Il cachait 7.000 bouteilles de vin volées. C’est un procès atypique qui s’est tenu au tribunal de Dijon (Côte-d’Or). Un salarié de célèbres négociants de Bourgogne a dérobé près de 7.000 bouteilles de vin, pendant plusieurs années. Parmi elles, se trouvaient de grands noms du milieu viticole comme des vosne-romanée ou des côtes-de-nuits. Et pourtant, cet ex-technicien de maintenance ne buvait pas et n’a pas revendu les bouteilles de vin qu’il volait. Il gardait simplement les grands crus chez lui. Au total, il aurait extorqué pour près de 600.000€ de marchandises, soit un prix moyen de 71€ par bouteille. Le suspect a avoué avoir volé plusieurs bouteilles de vin de façon hebdomadaire, jusqu’à 20 par semaine. Cet employé s’est révélé être un simple cleptomane compulsif. L’homme a écopé d’un an de prison avec sursis et 10.000€ d’amende.

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