Réforme du marché de l’électricité par l’UE
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Les 27 États membres de l’UE sont parvenus le 17 octobre 2023 à un accord pour une réforme du marché de l’électricité.
«C’est une excellente nouvelle pour tous et en particulier les professionnels de l’hôtellerie restauration qui appelaient de leurs vœux une telle réforme», assure d’emblée Didier Chenet, président du GHR, par rapport à l’accord sur la réforme du marché de l’électricité. Les 27 États membres de l’UE sont en effet parvenus, le 17 octobre 2023 en fin de journée, à un compromis pour accélérer l’essor des énergies renouvelables et abandonner progressivement le gaz, et ce, notamment en vue de lutter contre la volatilité des prix. Le texte doit désormais faire l’objet d’un accord entre le Conseil de I’UE et le Parlement européen, l’objectif étant de parvenir à un accord avant la fin de l’année.
La profession reste prudente
Malgré cette avancée, Didier Chenet alarme sur le prix de l’électricité qui demeure toujours très élevé : « Il est impossible d’attendre l’entrée en vigueur de cet accord et ses premiers effets. Il faut agir en urgence, la pérennité des entreprises est en cause. » Une enquête menée sur 854 professionnels par le GHR et l’Umih dévoile en effet que 20% des professionnels restent tenus par des contrats d’approvisionnement en énergie à des prix extrêmement élevés alors que le prix du MWh diminue depuis la fin 2022. Entre 10 et 15% seraient même liés par des contrats avec des tarifs dépassant les 350€ le MWh.
Le président du GHR déplore également le manque d’aide de l’État : « Faute de solution, ces entreprises se retournent vers l’État. Mais là encore, force est de constater le peu d’accès aux aides pour les professionnels du secteur ». En effet, selon le syndicat, seulement 52% des hôtels, cafés, restaurants ont en effet eu accès au bouclier tarifaire. Après la crise Covid-19, 10% des entreprises considèrent fermer dans une très courte période, notamment à cause des prix de l’électricité.
