Monaka, Jean-Marc Fontaine… les repères de la semaine

Adeline Grattard, la cheffe étoilée, a annoncé l’ouverture de son nouveau restaurant, Monaka. Cet établissement est installé à Beaune (Côte-d’Or), au sein de l’hôtel Voco Beaune. Il s’agit d’un restaurant bistronomique qui présente une carte de plats bourguignons aux influences chinoises. Dans un décor moderne et sobre, la cuisine se veut élégante et raffinée. Le nom renvoie au surnom que l’on donnait à la cheffe. Monaka vient du latin monaccha (femme moine). Adeline Grattard est déjà à la tête du restaurant gastronomique Yam’Tcha*, mais également du bistrot Lai’Tcha et de la Boutique yam’Tcha (Paris 1er). Après plusieurs années dans la capitale, l’enfant du pays revient dans sa région natale de Bourgogne.

Jean-Marc Fontaine prend la présidence de l’Interprofession des vins de Bergerac Duras (IVBD), succédant à Éric Chadourne. Jean-Marc a été pendant neuf ans directeur général du négociant Blanc Foussy, avant de diriger Alliance Loire durant près de cinq ans. Au sein de l’IVBD, il aura pour mission de promouvoir les vins de Bergerac Duras et du Périgord, et également de renforcer la collaboration entre la Fédération des producteurs et l’interprofession, ainsi que d’intégrer les volumes des IGP Périgord. La mise en place d’une segmentation avec les Dénominations géographiques complémentaires (DGC) sera l’une de ses priorités. Il devra assurer enfin le développement de l’export (9% des volumes).

Les vins de Bourgogne se portent bien en CHR. « Selon l’étude Symetris commandité e par le CNIV-BIVB-France Agrimer, si Chablis maintient sa pré dominance sur la gamme des vins blancs de Bourgogne, ce sont les hautes-côtes-de-beaune et de Nuits rouges qui occupent la première place des vins de Bourgogne rouges présents sur les cartes des restaurants français », soutient le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB). Les deux AOC rouges ont en effet « 17,8% de taux de présence sur les cartes des restaurants ». Par ailleurs, les vins de Bourgogne ont conforté en 2022 leur première position en part d’offre (19,2%) parmi les vins tranquilles présents dans nos restaurants.

En baisse

Coca-Cola a fait l’objet d’une mesure de rappel de ses canettes Coca-Cola Cherry de 33cl, vendues en France dans les magasins B&M, en raison d’un risque sanitaire. « Le revêtement intérieur de la canette en résine phénoxy est produit à partir du Bisphénol A », précise le site gouvernemental Rappel Conso. Le Bisphénol A, interdit en France depuis 2015, est un perturbateur endocrinien, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Ce rappel, qui s’étend jusqu’au 27 août, « ne concerne pas les autres produits Coca-Cola Cherry qui sont vendus dans les autres points de vente en France », soutient Coca-Cola Europacific Partners (CCEP).

Dans la presse

Un secteur touristique pénalisé par les JO ? « L’effet d’aubaine n’aura finalement pas lieu. Le secteur touristique devrait connaître un mois de juillet 2024 mitigé à Paris, les visiteurs étrangers préférant fuir la capitale à l’approche des JO. » C’est ce que prétend un article du site actu Paris, publié le 3 juillet. Ce phénomène d’évitement avait été observé à Londres, en 2012, en amont de la compétition. « Depuis mai déjà, la capitale enregistre un recul de la clientèle étrangère, une tendance qui va se confi rmer sur le mois de juillet », constate le média. Ainsi, l’office de tourisme de la capitale, Paris Je t’aime, projette « une chute de -14,8% d’arrivées internationales par rapport à 2023 sur la période pré-JO, soit jusqu’au 25 juillet, avec “ un retrait presque généralisé des marchés ” ». Dans cette conjoncture défavorable, le secteur hôtelier est plus impacté, mais « la baisse de la fréquentation devrait être en partie compensée par la hausse des prix dans le Grand Paris ».

Insolite

Initiation à la fabrication de fromage naturel.

Le Doyenné, restaurant situé à Saint-Vrain (Essonne) et engagé dans une démarche environnementale, accueillera David Asher dans le cadre d’un parcours initiatique sur la fabrication de fromage naturel. Ainsi, du 15 au 19 juillet, cette formation de cinq jours (1.000€ par personne) couvrira de nombreux aspects de la fabrication de fromage fermier naturel. « Les participants découvriront également des méthodes traditionnelles pour produire du fromage au lait cru (ou pasteurisé), et comment les philosophies de la fermentation du vin naturel, de la bière, du levain et des produits laitiers sont toutes interconnectées », précise Le Doyenné, titulaire de l’étoile verte au Guide Michelin. Hôte de l’établissement, David Asher est l’une des figures de proue de la fromagerie naturelle et un défenseur de la fabrication au lait cru. Ce dernier « sillonne le monde afin de transmettre au plus grand nombre son savoir-faire fromager à travers des ateliers ludiques ».