Énergie : le GHR demande la généralisation de l’encadrement des prix

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Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le 6 janvier que les factures d’électricité des TPE seront plafonnées en 2023 à 280€ le MWh. Le GHR a salué la mesure le 9 janvier, tout en demandant sa généralisation à l’ensemble des CHR, sans condition.

GHR : Naissance d'un nouveau syndicat patronal dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. Crédits : GHR.
GHR : Naissance d'un nouveau syndicat patronal dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. Crédits : GHR.

Le GHR a réagi le 9 janvier à la dernière annonce gouvernementale pour venir en aide aux entreprises dans le contexte de flambée des prix de l’énergie. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a en effet annoncé le 6 janvier dernier que les factures d’électricité des TPE (entreprises comptant moins de 10 salariés et réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 millions d’euros) seront plafonnées à 280€ le MWh en 2023. “La solidarité est une bonne chose, c’est la mesure la plus protectrice”, s’était alors félicité le ministre.

Le syndicat patronal nouvellement créé, issu de la fusion du GNI, Snrtc et Snrpo, a salué cette décision mais reste sur sa faim. Didier Chenet, président du GHR, a qualifié cette mesure de “première étape et même une première victoire”, en ajoutant d’emblée que le “travail continu[ait] et qu’il était question de “poursuivre les discussions pour les autres entreprises”. Le syndicat vise ici les PME et entreprises de taille intermédiaire. Selon lui, l’ensemble des CHR doit bénéficier, sans condition, du plafonnement du prix moyen annuel à 280€ le MWh. Et ce, “pour des raisons de concurrence évidentes [et] pour des raisons sociales”.

Le GHR avance ainsi l’argument du manque de compétitivité des entreprises payant 800€ voire 1.000€ le MWh par rapport à celles bénéficiant du plafonnement à 280€ le MWh. Le syndicat patronal met également en avant “le risque de mener à la faillite des milliers d’entreprises”, et par voie de conséquence, “le risque de détruire des milliers d’emplois car plus de la moitié des salariés du secteur des hôtels, cafés et restaurants travaillent dans des entreprises de plus de 10 salariés”.

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