
Décision business
Les boissons sans alcool ou à faible degré d’alcool (nolow) vont devoir relever de nombreux défis pour s’imposer dans la consommation, indique une étude de l’institut Xerfi qui vient d’être publiée sous le titre : « Le marché des bières, vins et spiritueux sans alcool – Perspectives 2030 ».
Estimé à quelque 290 millions d’euros en France, le marché des boissons nolow (No Alcohol, Low Alcohol) représente à peine plus de 1,5% des ventes de bières, vins et autres spiritueux, relève Xerfi qui note que sur ce marché de niche, « le segment des bières représente plus de 75% des ventes en GMS ».
Si l’offre s’est bien développée, sous l’impulsion de grands groupes comme Heineken, AB InBev, Castel Frères ou Pernod Ricard, puis de marques spécialisées (Moderato ou French Bloom), le référencement en rayon constitue plus que jamais un défi.
« Face à la baisse des ventes en volume », les enseignes « ont réduit leurs assortiments, privilégiant les grandes marques des produits de grande consommation (PGC), dont le taux de rotation élevé garantit une meilleure rentabilité », note Xerfi. Or « les boissons nolow souffrent encore d’un faible taux de rotation en rayon ». Selon Xerfi, les marques nolow doivent investir le circuit des CHR « en nouant des partenariats avec les grossistes », le circuit CHR jouant un rôle prescripteur.
Chargement ...

