
Décision business
Les acteurs de la nouvelle IGP Terres du Midi, qui vise à remplacer les IGP départementales du Languedoc-Roussillon espèrent que ce signe d’origine et de qualité recouvre une production de 1,5 million d’hectolitres à terme (pour une production régionale de 12,6 Mhl en 2018). Le nouveau segment doit permettre de « redynamiser le socle volumique IGP grâce à un périmètre régional » et « assurer la sauvegarde de 10 000 hectares de vignes autant au niveau économique que paysager » , a annoncé le syndicat des producteurs lors d’une conférence de presse la semaine dernière. L’IGP Terres du Midi entend en effet constituer l’entrée de gamme régionale à l’origine géographique bien définie, qui permettra la création de marques commerciales en assemblages et de répondre à la demande export. Ces dernières années, l’entrée de gamme régionale s’est étiolée avec le fort recul des vins sans indication géographique (VSIG) et les difficultés de positionnement des IGP départementales, l’IGP Pays d’Oc ayant tendance à occuper une part croissante. Au 1er février 2019, 31 164 hectolitres, soit l’équivalent de 4,2 millions de cols d’IGP Terres du Midi, avaient été mis sur le marché vrac.
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