Food Service Vision 2024 : un premier trimestre encourageant

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Food Service Vision annonce un premier trimestre de 2024 au ralenti, à l’instar de l’essoufflement observé durant la fin de l’année 2023.

Food Service Vision 2024
Illustration d'un plat au restaurant. Crédit Jay Wennington UnSplash.

Selon la dernière analyse de Food Service Vision, revue stratégique, le secteur de la restauration (hors domicile, rapide, livraison, …) a débuté son année 2024 de la même manière qu’il a fini l’année 2023 : en croissance, mais avec un ralentissement. Pour 2023, l’année a fini sur une hausse de 9% du chiffre d’affaires, par rapport à l’an passé, de la consommation hors domicile. De son côté, la restauration commerciale aura également enregistré une croissance de 9% de son chiffre d’affaires, répartie avec la hausse du ticket moyen (7%) et la fréquentation (2%), qui n’a pas perduré au troisième trimestre.

Sur cette lignée, les mois de janvier et février 2024 dévoilent une augmentation de 3% du chiffre d’affaires pour la consommation hors domicile. Une tendance qui se poursuit, mais qui ralentit, à l’image des derniers mois de 2023. Enfin, la hausse du chiffre d’affaires de la restauration commerciale se stabilise à 2% en valeur (3 % pour la restauration collective, +5% pour les commerces de proximité).

La dynamique des vacances d’hiver insuffisante ?

Pourtant, la période bénéficiait des vacances d’hiver portées par des touristes français et étrangers. Par exemple, la montagne a répertorié un taux d’occupation de 82%, soit une différence de +9% par rapport à la saison précédente, selon les données d’ADN Tourisme. La stabilisation peut être expliquée par l’inflation qui atteint son plus bas niveau depuis deux ans, toujours selon Food Service Vision, avec une majoration des prix de l’alimentation de 5,7% sur un an en janvier et 3,6% en février. À titre de comparaison, il était question de 7,2% en décembre et 15,9% en mars 2023.

Top 5 des baisses de prix des produits destinés à la restauration lors du 1er trimestre 2024
  1. Volailles -1,7%
  2. Viennoiseries -1,9%
  3. Produits de la mer -2,1%
  4. Bœuf haché -2,5%
  5. Huile de tournesol -4,3%

Ce contexte force les Français à effectuer des arbitrages. Même si la fréquentation des consommateurs se stabilise au cours des trois derniers mois, 56% d’entre eux ont sacrifié au moins un plat de leur commande, en majorité les entrées. Cependant, cet arbitrage permet aux Français d’être plus dépensier pendant les vacances. En février 2024, 36% des Français se sont fait plus plaisir, soit 14 points de plus qu’en 2023. À noter que la livraison de repas ou la restauration sur place n’interviennent qu’en cinquième et sixième positions lorsque la question « Dans les prochains mois, si vous aviez des arbitrages budgétaires à faire, quels types de dépenses réduiriez-vous en premier ? » est posée.

Un été rempli d’événements

Avec un départ timide pour l’année 2024, Food Service Vision reste optimiste pour le reste de l’année. Dans un premier temps, le calendrier est favorable au tourisme à l’image des jours fériés au mois de mai. Et dans un deuxième temps, la multitude de salons internationaux en France (Vivatech, Fashion Week, Japan Expo…) engendrera du tourisme et donc de la consommation hors domicile. À noter que ces salons ne seront pas altérés par la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Enfin, 78% des restaurateurs sont eux-mêmes confiants, voire très confiants, sur leur activité au premier semestre. Soit une croissance de 15 points par rapport au trimestre précédent.

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