
Décision business
Alors que le marché des eaux conditionnées est en croissance constante, l’Académie de médecine s’est penchée, à la demande de la direction générale de la santé, sur la pertinence des mentions d’étiquetage en lien avec des effets cliniques.
« Certaines comportent des mentions d’étiquetage invitant à une consommation mesurée, du fait de leur contenu minéral à l’origine d’effets cliniques », rappelle le rapport publié le mois dernier. « Certaines eaux conditionnées, eaux minérales naturelles (EMN, eaux de source principalement), peuvent avoir un contenu minéral à l’origine d’effets cliniques qui méritent d’être mentionnés pour l’information des consommateurs », estime l’Académie de médecine. « L’effet diurétique est lié au volume d’eau et à la vitesse d’ingestion, mais les minéraux ne sont pas susceptibles de jouer un rôle concret ; il n’y a donc pas matière à mention ».
Les eaux bicarbonatées (à partir de 600 mg/l d’hydrogénocarbonate) facilitent la digestion en agissant sur le transit gastro-duodénal et les fonctions hépatobiliaires. Les eaux sulfatées (à partir de 200 mg/l chez l’adulte et 140 mg/l chez l’enfant) sont susceptibles d’accélérer le transit intestinal et d’avoir un effet laxatif qui est accru si les eaux sont riches en magnésium (à partir de 50 mg/l). « Ces effets doivent faire l’objet de mentions », assure l’Académie.
Concernant le fluor, « un apport supplémentaire de fluor qui serait bénéfique à la santé osseuse n’est pas déterminé à ce jour », souligne le rapport. Les apports quotidiens ne doivent pas dépasser 0,05 mg/kg de poids corporel par jour. Les nourrissons et jeunes enfants ne doivent pas consommer une eau dont la concentration en fluor est supérieure à 0,3 mg/l s’ils font l’objet d’une supplémentation médicale en fluor.
« La composition physico-chimique essentielle de toutes les eaux destinées à la consommation humaine doit être communiquée aux consommateurs de manière lisible », conclut l’Académie.
« Ces effets doivent faire l’objet de mentions », assure l’Académie. Concernant le fluor, « un apport supplémentaire de fluor qui serait bénéfique à la santé osseuse n’est pas déterminé à ce jour », souligne le rapport. Les apports quotidiens ne doivent pas dépasser 0,05 mg/kg de poids corporel par jour. Les nourrissons et jeunes enfants ne doivent pas consommer une eau dont la concentration en fluor est supérieure à 0,3 mg/l s’ils font l’objet d’une supplémentation médicale en fluor. « La composition physico-chimique essentielle de toutes les eaux destinées à la consommation humaine doit être communiquée aux consommateurs de manière lisible », conclut l’Académie.
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