Les intempéries auront un impact limité sur le bourgogne

Si l’orage de grêle qui a frappé le vignoble de Chablis le 1^er mai a beaucoup fait parler, il devrait avoir un impact limité sur le marché, selon l’interprofession des vins de Bourgogne (BIVB) qui a établi un bilan des intempéries du printemps dans le vignoble de la région. Avant la grêle, les vignerons bourguignons ont dû faire face à un épisode de gel dans la seconde quinzaine d’avril, mais « les dégâts restent très localisés, malgré le stade précoce des vignes », d’après le BIVB. « Les zones les plus touchées se situent dans le Chatillonnais, essentiellement dédié au Crémant de Bourgogne ».

Chablis, en revanche, n’a pas été épargné par le double orage de grêle du 1er mai, qui a entraîné des dégâts importants sur une partie du vignoble. « A peu près 1.000 hectares de vignes sont concernés », estime le BIVC. Certains climats en Chablis Grand Cru ou en Chablis Premier Cru ont également souffert. Dans l’ensemble, on estime que 400 hectares de vignes ont été touchés à plus de 80%. « Cependant, après deux très belles récoltes, en 2022 et 2023, le volume complémentaire individuel (VCI), notamment en Petit Chablis et Chablis, ainsi que la réserve interprofessionnelle de Crémant de Bourgogne, permettront de limiter l’impact de ces aléas », conclut l’interprofession.