Décision business
Les traiteurs-événementiels demandent des aides mieux adaptées à leur situation
Grands perdants de la crise sanitaire, les traiteurs-événementiels peinent à voir repartir leur secteur d’activité, impacté depuis 2020 par des annulations en cascades et des reports de contrats liés aux mesures sanitaires. Les représentants Umih traiteurs-événementiels considèrent « que les caractéristiques de la profession n’ont pas été prises en compte lors de l’accompagnement économique déployé par le Gouvernement comme les pics d »activité de la saison estivale et les fêtes de fin d »année qui sont indispensables pour lisser les coûts fixes sur l »année. Or, elles correspondent aux périodes d’inactivités depuis presque deux ans. » Ils plaident notamment pour que soit prise en compte la perte des contrats signés pour déterminer l’aide aux coûts fixes et non pas un excédent brut d’exploitation négatif comme le prévoit le dispositif. Ils réclament également le prolongement de la prise en charge à 100 % de l’activité partielle pour les mois de février et mars 2022, ainsi qu »une analyse au cas par cas pour les entreprises touchées par les mesures de fin d’année. À ces difficultés s’ajoute l’augmentation importante et rapide du coût des matières premières. Confrontée à des contrats conclus en 2019, 2020 et 2021 et parfois encore reportés, la profession redoute de devoir travailler à perte. Elle affiche ainsi son intention de demander la renégociation de ces contrats tout en craignant une détérioration des relations commerciales avec les clients particuliers et professionnels qui voient également leur pouvoir d’achat impacté. Selon les estimations des élus traiteurs-événementiels, 40 % des entreprises du secteur pourraient arrêter leur activité sans mesures adaptées de la part du gouvernement.
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