Décision business
Vin très plébiscité par les consommateurs français, les dernières campagnes des rosés de Provence ont été particulièrement tourmentées. La demande dépasse très souvent l’offre. Pour cette édition 2021, le marché semble moins tendu. Les amateurs de rosés ne se sont pas rués dessus, comme à l’accoutumé. Et les stocks de 2019, amassés grâce à la crise sanitaire, ont également contribué à l’accalmie que connaît le marché. Malgré une faible récolte, la campagne a donc démarré très timidement. Au 31 mars 2021, avec 282 445 hl contractualisés, les côtes-de-provence enregistrent un recul de 21 % par rapport à l’année précédente. Du côté des co-teaux-varois-en-provence, les volumes vendus (80 000 hl) sont également en baisse (- 12 %).
Seuls les coteaux-d’aix, avec 107 606 hl échangés, enregistrent une hausse de 12 % par rapport à 2020, d’après Vitisphere. Les cours sont également en recul mais se tiennent. Néanmoins, ces résultats n’inquiètent en rien les professionnels du secteur. Ces derniers restent confiants. Selon eux, le calendrier des ventes a juste été modifié et est redevenu plus équilibré. Aussi, les rosés de Provence se vendent toujours très bien à l’étranger. Lors de la campagne 2020, ils avaient enregistré une hausse de leurs expéditions malgré le bras de fer engagé avec les États-Unis. Avec un tiers des volumes, la France est le premier producteur mondial de rosé.
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