Les industriels de l’alimentaire inquiets de la guerre des prix

L’Ania, l’Ilec et la Coopération agricole sont émus du climat dans lequel se déroule la fin des négociations commerciales, prévue le 1er mars. « Face à une flambée inédite du cours des matières premières (agricoles, emballages, énergies), associée à un contexte de crise sanitaire affectant fortement le secteur agroalimentaire (production, logistique, transport), les industriels se retrouvent dans une situation inquiétante », indique un communiqué commun des trois organisations. « Malgré l’affichage par la plupart des distributeurs d’une prise en compte de la hausse des matières premières agricoles, imposée par la loi Egalim 2, on est loin du compte. Il est indispensable de prendre en compte la totalité des coûts, ceux qui ne sont pas agricoles pouvant représenter jusqu’à 60 % des coûts de production des entreprises », poursuivent les organisations professionnelles. Les trois fédérations appellent les distributeurs « à prendre en compte l’ensemble des hausses de coûts subies par les entreprises » et « à cesser l’application de pénalités logistiques indécentes et délétères » .