Décision business
À la suite des annonces de nouvelles mesures sanitaires, les professionnels du secteur demandent le soutien immédiat du gouvernement, malgré la fin du « quoi qu’il en coûte » . Alors que les discothèques ont dû à nouveau baisser le rideau le 10 décembre, le GNI déplore d’ores et déjà une vague d’annulations pour les fêtes de fin d’année. Le syndicat estime une perte de chiffre d’affaires de 50 % et indique que 75 % des cafés, bars, brasseries ont enregistré des annulations de leurs clients. Un chiffre qui grimpe à 85 % pour les hôtels. « La situation est cauchemardesque pour les professionnels, annonce Didier Chenet, président du GNI. Je demande au gouvernement la réactivation d’urgence des mesures d’accompagnement pour toutes les entreprises du secteur. » Les traiteurs tirent également la sonnette d’alarme. À l’Umih, 65 % des professionnels rapportent des annulations, même si aucune mesure de fermeture ou de couvre-feu n’a encore été décrétée. En moins d’une semaine, la profession a annoncé que plus de 430 réceptions ont été annulées, entraînant une perte de chiffre d’affaires de près de 7 M € , alors que la période des fêtes de fin d’année représente habituellement entre 20 % et 40 % du CA. L’association des Traiteurs de France demande elle aussi une aide immédiate au gouvernement, car « les annulations et les conséquences enregistrées au cours des derniers jours laissent présager des perspectives alarmantes pour cette fin d’année et le 1er trimestre 2022. »
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