Décision business
La 9e édition du Wine Trade Monitor, l’étude internationale de prospection des tendances à venir sur le marché mondial du vin, conforte son top 3 des origines les plus référencées, à savoir, la France, l’Italie et l’Espagne. L’offre française, intégrée à 90 % par les 1 044 professionnels du vins sollicités dans l’étude, bénéficie d’une certaine notoriété, d’une largeur de gammes, de styles, de couleurs mais aussi de stocks, ce qui lui permet d’assurer sa place d’année en année. Face au top 3, huit autres origines sont concurrentes : l’Autriche, le Portugal et les États-Unis qui enregistrent une augmentation significative du référencement de leurs vins. Globalement, l’optimisme quant à la progression des ventes est au rendez-vous, seuls les professionnels anglais sondés pensent que le marché est destiné à ne pas progresser. Au Japon, les vins français sont particulièrement attendus par 55 % des professionnels alors que les Pays-Bas et les États-Unis ont plutôt une appétence pour les vins italiens. L’Allemagne, où apparaît une progression importante des vins espagnols, a toutefois la particularité de miser sur ses vins locaux. « Un vin sur deux acheté en Allemagne est d’origine allemande », précise Mélanie Rouchy, Trade Marketing et Event Director chez Sopexa Allemagne. Elle explique par ailleurs que « la consommation de vin [y] est différente, il s’agit plus d’une boisson plaisir et le repas n’est pas un moment clé dans son usage ». Le pays règne en maître sur son marché grâce aux régions de la Hesse rhénane, du Palatinat rhénan et de Baden et une offre grandissante qui s’appuie sur les cépages tels que le grauburgunder, que 45 % des opérateurs espèrent voir en tête de la progression.
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