Décision business
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) et l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) ont signé un nouvel accord de partenariat pour la période 2021-2030 afin de « bâtir la viticulture du futur », selon l’expression du P-DG de l’IN-RAE, Philippe Mauguin. Les défis à relever sont en effet nombreux, ont expliqué les participants à une visioconférence le 19 mai dernier : lutte contre le changement climatique, résistance au stress hydrique, au gel, aux maladies, aux inondations, recherche de nouveaux cépages plus résistants et tout aussi performants d’un point de vue productif et gustatif, etc. « Vigneron dans les costières-de-Nîmes, je peux témoigner que les effets du changement climatique sont bien là et se font sentir depuis plusieurs années dans le vignoble », a déclaré Bernard Angelras, président de l’IFV. Celui-ci souhaite notamment « réhabiliter des cépages anciens et oubliés », a-t-il déclaré. Cet accord portera sur six axes prioritaires notamment sur « la viticulture de précision, les solutions biocontrôles, l’adaptation au changement climatique et la qualité des vins », a précisé Philippe Mauguin. « On a des pistes pour dire aux vignerons comment ils peuvent combiner une réponse avec de l’innovation variétale, des itinéraires techniques, des pratiques de taille, des pratiques œnologiques pour avoir des vins de la plus haute qualité possible et des vignobles qui utiliseront beaucoup moins de produits phytosanitaires », a déclaré Philippe Mauguin.
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