Le vin est toujours attractif à travers le monde

Le rapport de The IWSR sur les vins tranquilles annonce que le Brésil « est de plus en plus sensibilisé aux vins » et que « l’intérêt en leur faveur progresse régulièrement ». En 2020, les produits nationaux se sont bien comportés face aux importations en « proposant des alternatives peu chères qui correspondent mieux à la crise économique actuelle » . Un développement qui se poursuit du côté des foyers colombiens qui exportent leur consommation à la maison, alors qu’avant la pandémie celle-ci se limitait au restaurant. Même constat en Argentine, où la consommation a fortement augmenté en 2020, inversant une tendance qui durait depuis quatre ans. « Le haut de gamme s’est fortement développé, la hausse du revenu disponible ayant entraîné une montée en gamme. Dans le même temps, la progression du chômage a incité de nombreux consommateurs à descendre en gamme. » À l’Est, la consommation de vin évolue également de manière positive puisque les Polonais montrent « un intérêt croissant pour les vins blancs et les rosés » , tandis que les Russes « délaissent la vodka et les spiritueux au profit du vin » . Une augmentation de la consommation que l’on observe aux Philippines également, où les classes moyennes et supérieures en pleine expansion « développent leurs connaissances sur le vin, ce qui entraîne une croissance soutenue » . Toujours en Asie, tous les pays producteurs ont affiché une croissance, en Corée du Sud principalement sous l’effet des vins chiliens.