
Décision business
Les fines bulles de Loire Ackerman au centre de la stratégie du groupe Ackerman
Avec 2,5 millions de bouteilles commercialisées en 2023, la maison de fines bulles de Loire Ackerman a battu son record. Elle ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là. « L’objectif est d’atteindre les trois millions de bouteilles le plus rapidement possible », confirme en effet Laurent Reinteau, directeur général du groupe Ackerman (anciennement Orchidées Maisons de Vin), dont fait partie la maison située à Saumur (Maine-et-Loire). Cette dernière bénéficie ainsi de la bonne santé des vins effervescents, dont « la consommation continue à se développer dans le monde, tirée par les vins étrangers tels que le prosecco et les différentes appellations de crémant ».
Renouvellement de gamme
Logiquement, la nouvelle collection lancée en mars 2024 se concentre sur « les points forts » de la marque : le fer de lance de la maison, la cuvée Bulle Royale (anciennement 1811) déclinée en brut, rosé et demi-sec dans les appellations saumur et crémant-de-loire. Sans oublier un rafraîchissement du packaging en s’appuyant sur « les codes historiques comme la cravate rouge de la maison ». Une campagne publicitaire par affichage sera en outre mise en place en juin et novembre. « Je fais d’Ackerman ma priorité absolue », résume Laurent Reinteau.
Cependant, Monmousseau, l’autre maison de fines bulles du groupe à l’« approche complémentaire » connaît également des changements (la maison Ackerman étant présente davantage sur la GMS tandis que Monmousseau, avec 400.000 bouteilles produites, est disponible exclusivement sur le réseau prescripteur). La collection connaît en effet une refonte complète en étant limitée à quatre cuvées. « Le but est de se concentrer sur le cœur de ce qu’a à offrir la Touraine et de le faire le mieux possible », explique-t-il.
Pas d’acquisition prévue
Par ailleurs, le groupe spécialisé dans les vins de Loire possède également le Château de Sancerre (sancerre), le Château La Varière (anjou), le Domaine de la Perruche (saumur-champigny), le Domaine des Hardières (anjou), le domaine Jean-Paul Couamais (vouvray), Château Cassemichère (nantais). « La maison est davantage portée sur le vin tranquille au regard de son histoire récente mais la dynamique des bulles est bien présente », analyse Laurent Reinteau, avant de préciser que 55% des volumes sont représentés par les bulles, le restant par le vin tranquille.
D’ailleurs, de nouvelles acquisitions ne sont pas à l’ordre du jour, la stratégie consistant à faire fructifier les derniers achats de propriété. Le groupe, qui réalise 60 millions d’euros de chiffre d’affaires, s’étend de Sancerre jusqu’au Muscadet et gère en vinification l’équivalent de 2.000 hectares de vignes, dont 430 en propre, à travers ses nombreuses propriétés.
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