La consommation de vin rosé soutenue par de nouveaux pays acheteurs

Les derniers chiffres de l’Observatoire mondial du rosé dévoilés le 29 février dernier à l’occasion du Salon International de l’Agriculture montrent que la baisse de la consommation de vins rosés dans le monde, amorcée en 2019, a été endiguée, avec une croissance de +0,5%.

Selon cet observatoire mis en place par FranceAgriMer et le Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP), la consommation a baissé dans les six principaux marchés du vin rosé (France, États-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Afrique du Sud) mais elle a connu une forte croissance sur les autres marchés (Pays d’Europe Centrale et Orientale, Océanie, Danemark, Brésil et Mexique), avec une augmentation de 6,3% en 2022, après +4,6% en 2021.

Le « reste du monde » hors du top 10 des consommateurs, compte désormais pour 23% de la consommation mondiale des vins rosés. De manière générale, « les vins rosés résistent mieux que l’ensemble des vins tranquilles (trois couleurs confondues) à la baisse de la consommation mondiale », se félicite l’Observatoire. Les vins rosés représentent désormais 10% de la consommation mondiale de vins tranquilles, contre 8,7% en 2012.