Décision business
Trois fédérations de vins et spiritueux appellent à défendre les prix
Au moment où le gouvernement appelle à la réouverture des négociations commerciales, l’Union des maisons et marques de vin (Umvin), la Fédération française des vins d’apéritif (FFVA) et la Fédération française des spiritueux (FFS) font entendre leur voix.
Elles estiment qu’« une déflation généralisée sur les prix n’est pas envisageable », alors que les négociations de 2022 et de 2023 « n’ont pas permis de répercuter les hausses de coûts de production subies par le secteur ». Ainsi, « en 2022, de nombreuses entreprises du secteur ont fait le choix de ne pas répercuter les hausses de leurs coûts de production, ce qui a expliqué la moindre hausse des prix des vins et des spiritueux dans les rayons des supermarchés, en deçà de la moyenne observée dans l’alimentaire (+14,9% à fin avril 2023) », expliquent les fédérations.
Les négociations commerciales conclues au 1er mars 2023 n’ont en outre pas permis de compenser les hausses des prix de revient du secteur, obligeant les entreprises des vins, des vins d’apéritif et des spiritueux, à diminuer leurs marges.
La hausse des charges se poursuit, argumentent les fédérations, notamment de certaines matières premières. « C’est par exemple le cas du verre, avec des hausses annoncées de 20% à 40%, dans un contexte de pénurie de bouteilles qui prive les entreprises de toute capacité de négociation commerciale. » Les entreprises « sont donc très loin de se trouver dans une situation leur permettant de rouvrir des négociations tarifaires à la baisse ».
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