Décision business
L’AGPV (Association générale de la production viticole, qui rassemble la CNAOC [Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d’origine contrôlées], VinIGP [Confédération des vins IGP de France], les Vignerons indépendants et la Coopération agricole) a salué le 2 février dernier les annonces d’aides conjoncturelles et structurelles à la viticulture française, estimant qu’elles allaient « dans le bon sens sur les deux volets ».
De plus, « les mesures conjoncturelles doivent être déployées rapidement en lien avec les préfets, avec des conditions concrètes d’éligibilité à ces aides : critères d’accès, plafonds, planchers, gestion du budget, calendrier et premiers paiements », a indiqué l’AGPV dans un communiqué. « Il reste également à débloquer les mesures de trésorerie des entreprises qui nécessitent encore l’accord de la Commission européenne », a-t-elle ajouté.
Le ministère de l’Agriculture a dévoilé, la semaine dernière, la mise en place immédiate d’un fonds d’urgence de 80 millions d’euros pour sou tenir les viticulteurs en difficulté et un appui structurel de l’État à hauteur de 150 millions d’euros en complément des crédits du programme national vitivinicole (OCM – Organisation commune de marché) pour mettre en œuvre une restructuration différée, comprenant une option d’arrachage « sans replantation » en vue d’une diversification agricole.
Enfin, de son côté, le Syndicat des vignerons des Côtes du Rhône, qui se félicite que les mesures de soutien aient été étendues à l’ensemble du vignoble français, a annoncé le lancement en vallée du Rhône d’une « plateforme nationale de propositions de mesures concrètes » qui sera axée sur la simplification et la transmission et sera présentée au gouvernement dans les prochaines semaines.
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