Décision business
Le laboratoire qui a réalisé les analyses de résidus de pesticides dans des vins HVE (lire DB n° 1032) s’est désolidarisé publiquement des conclusions tirées et médiatisées par l’association Alerte aux toxiques qui les a commandées. Dans un communiqué, le laboratoire Dubernet, spécialiste de l’analyse des vins, a indiqué qu’il « ne saurait être associé ni aux contenus ni aux conclusions de cette communication » et « ne saurait fournir de près ni de loin une quelconque caution scientifique à la démarche de l’association Alerte aux toxiques, dont il conteste les termes ».
Selon le laboratoire, les concentrations qui ont été médiatisées doivent être comparées aux limites maximales de résidus (LMR) « raisin de cuve », « qui contrairement à ce qui est écrit, sont applicables aux vins ». « Dénoncer un vin qui contient des teneurs inférieures à la LMR du raisin de cuve et donc se trouve en situation de parfaite légalité, relève de procédés difficiles à défendre », poursuit le laboratoire concerné. « Les teneurs en résidus dans les vins, quand nous en trouvons, sont très faibles, toujours très en dessous des LMR (en moyenne de l’ordre de 0 à 3 % de ce seuil selon les molécules). La situation des vins en France est donc très loin de poser des problèmes vis-à-vis des limites légales ».
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