Décision business
L’intérêt des consommateurs pour le saké se développe à travers le monde, bénéficiant à la fabrication japonaise mais aussi à de nouvelles productions situées hors du berceau de cet alcool, indique une récente étude d’Alcimed, société de conseil en innovation et développement de nouveaux marchés. Si seulement 3 % de la production de saké au Japon (606 000 hl) était exportée en 2016, les volumes destinés à l’étranger sont en progression constante depuis le début des années 2000. Entre 2000 et 2016, les exportations ont plus que doublé en termes de volume et se sont pratiquement multipliées par cinq en valeur, note la société de conseil. La plus grosse croissance a eu lieu entre 2015 et 2016 avec une augmentation du marché de l’exportation de 10 % en valeur, poursuit Alcimed, précisant que cette tendance est due à l’engouement de certains pays d’Asie et des pays occidentaux pour les sakés premium. En 2016, le marché de l’exportation du saké japonais a atteint une valeur de 137 millions $ pour un volume de 18 180 hl. Les cinq premiers importateurs (qui représentent 70 % du volume d’exportation) sont les Etats-Unis, la Chine, Taïwan, la Corée du Sud et Hong-Kong. Partis de très bas, les volumes importés en Europe sont en croissance exponentielle (+ 44 % en valeur entre 2012 et 2014), avec une augmentation en France de 66 % pendant cette période. Ce succès grandissant a encouragé plusieurs brasseries à saké à s’établir dans les pays importateurs, notamment aux Etats-Unis, en Europe de l’Ouest et en Asie. En France, quelques projets de brasseries à saké artisanales ont vu le jour au cours des dernières années, précise Alcimed.
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