
Décision business
À l’occasion du lancement de leur Fondation, Sommet Education, acteur de l’éducation dans l’hospitalité, s’associe avec OpinionWay, entreprise de sondage, pour identifier les principaux facteurs qui attirent et retiennent les talents dans le secteur de l’hospitalité. Ainsi, 1.300 jeunes professionnels et responsables des ressources humaines (RH) européens et 20 leaders (hôtels, restaurants, acteurs touristiques, …) clés du milieu ont été interrogés.
Le problème de recrutement persiste
Pourtant, en Europe, 80% des jeunes actifs et 86% des RH (95% en France) désignent le secteur de l’hôtellerie-restauration et du commerce haut de gamme comme attractif. Au niveau des jeunes actifs, 31% d’entre eux sont encouragés par l’intérêt pour les voyages et les cultures variées, 30% par lesopportunités d’apprentissage et de croissance, tandis que 29% sont séduits par lespossibilités de formation et de développementprofessionnel. Enfin, pour les jeunes actifs Français, il s’agit de la passion pour la gastronomie et l’hospitalité qui se place en première position pour 33% des jeunes sondés.
Malgré cette attractivité, l’enquête menée par OpinionWay pour Sommet Education révèle que six RH sur dix sont confrontés à des difficultés de recrutement. Un point encore plus marqué en France : 63% contre 42% en Europe. Beaucoup de postes à pourvoir, mais peu de candidats se manifestent. De plus, huit RH sur dix observent que les jeunes générations sont problématiques vis-à-vis du management et de fidélisation particuliers.
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Fidéliser les jeunes actifs
Pour ce faire, il est nécessaire de repenser les principes du métier afin de le rendre le plus attractif possible pour les jeunes actifs. Ainsi, ils pourront les fidéliser par la suite. À ce sujet-là, 49% des RH et des managers de l’étude affirment que le point le plus important est de revoir les horaires et la charge de travail de leurs employés. En effet, les horaires contraignantes représentent un frein pour 36% des jeunes européens interrogés. Un chiffre qui grimpe à 61% lorsqu’il est question des Français uniquement. Enfin, un autre critère est pointé du doigt : 45% des RH et managers pensent qu’il est nécessaire de prendre davantage en compte la satisfaction et le bien-être de leurs équipes.
De ce fait, les acteurs du milieu mettent en place des « politiques volontaristes d’attractivité ». Cela s’illustre par la mise en place de systèmes de rotation, d’opportunités de mobilité, de promotions, de formations et d’avantages pour le plan RH. Quant au management, il est question de dispositifs de management collaboratif et de cadre intermédiaire. À noter que l’aspect RSE n’est pas négligé à travers des politiques inclusives, de diversité et d’équité.
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