Décision business
Altares : les retards de paiement augmentent dans la restauration
Dans son étude intitulée Retards de paiements France et Europe S1 2025, Altares fait le constat suivant. Le secteur hexagonal du CHR avait montré des signes de redressement au cours du second semestre 2024. Une tendance que l’on ne retrouve pas en 2025. Pour les six premiers mois de cette année, des disparités existent selon les secteurs. Le retard moyen se stabilise à 13,5 jours dans l’hébergement. En revanche, il repasse au-dessus de 20 jours dans la restauration. Et de 15 jours pour les débits de boissons.
Paiement des factures : on est encore loin d’une culture de la ponctualité !
Dans le détail par circuit : hébergement
jours de retard au T4 2024
jours de retard au T1 2025
jours de retard au T2 2025
Dans le détail par circuit : restauration
jours de retard au T4 2024
jours de retard au T1 2025
jours de retard au T2 2025
Dans le détail par circuit : débit de boissons
jours de retard au T4 2024
jours de retard au T1 2025
jours de retard au T2 2025
Et les boulangeries ?
En élargissant le spectre, l’agroalimentaire connaît aussi une hausse des retards. Ce secteur est traditionnellement en dessous des 12 jours. En 2025, il dépasse ce seuil : 13 jours au T1 2025 et 14 jours pour le trimestre suivant. « Une trajectoire accélérée par la boulangerie dont le retard moyen a franchi 17 jours en avril et approche 19 jours en juin », remarque l’étude Altares.
Plus globalement, tous secteurs confondus, la France enregistre une accumulation des factures en souffrance. Elles sont réglées en moyenne deux semaines après le terme. En deux ans, le délai d’encaissement des factures s’est allongé de deux jours et atteint les 14,1 jours en 2025. « Il s’agit de la pire trajectoire sur la période en Europe », souligne Altares. Une autre exception française…
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