La coopération viticole en ordre de bataille

Le nouveau président de la Coopération agricole – les Vignerons coopérateurs, Joël Boueilh, a annoncé vouloir s’investir dans le « renouvellement des générations », l’un des principaux piliers de la « feuille de route » de l’organisation pour les cinq ans qui viennent.

« Nous allons encourager tous les dispositifs pour faciliter la transmission, comme le portage, direct ou temporaire, du foncier par les coopératives, la création de groupements fonciers viticoles (GFV) ou de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Confirmant l’impulsion prise ces dernières années, l’objectif de l’organisation est d’atteindre 20 000 vignerons engagés dans des démarches HVE (Haute valeur environnementale) ou bio d’ici 2024.

Le nombre de vignerons adhérents à des coopératives est en croissance, selon les chiffres publiés par les Vignerons coopérateurs. Ils sont désormais près de six vignerons sur 10 en coopération (58 %), soit un total de 45 000 exploitations.

La succession des crises, économiques et sanitaires, qui ont fragilisé de nombreuses exploitations, expliquerait en partie ce phénomène, la coopération faisant office de valeur refuge. Les vignobles des coopérateurs sont en effet de taille plus modeste que la moyenne (7 ha contre 10 en moyenne). Quant au nombre de coopératives, il a baissé en raison des nombreux rapprochements intervenus ces dernières années. Il y en a aujourd’hui un peu moins de 570.