Décision business
Un exercice de prospective sur la filière des vins à indication géographique protégée (IGP) à l’horizon 2040-2045 a été mené par FranceAgriMer et l’Institut Agro Montpellier. L’étude, dont les résultats ont été présentés lors du salon Vinitech-Sifel fin novembre, s’appuie sur une méthodologie prospective mise au point par l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) en vue d’élaborer différents scénarios qui puissent servir aux décideurs de la filière dans l’élaboration de leurs stratégies.
Quatre hypothèses sont ressorties des travaux du groupe d’experts et assignent des évolutions très diverses à la filière des vins IGP, qui représente approximativement un quart des volumes des vins produits en France (environ 12 Mhl sur 42 Mhl en 2022). Les hypothèses oscillent entre évolution, révolution et fusion avec les AOP.
«Ces quatre visions scénarisées du futur de la filière française des vins IGP ne s’apparentent en rien à de la prévision», prévient la mission en conclusion de ses travaux. Selon elle, c’est à la Confédération IGP d’examiner ces «futurs possibles et crédibles sans considération de probabilité pour leur occurrence» et de se prononcer sur les attitudes à adopter vis-à-vis des différents scénarios.
Les filières de vins IGP seront ainsi amenées dans les mois qui viennent à agir offensivement ou défensivement pour favoriser ou défavoriser l’avènement d’un scénario ou à s’y préparer.
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