Décision business
Orchidées, Maisons de Vin souhaite valoriser ses propriétés
Pour Laurent Reinteau, directeur général depuis le mois de mai 2022 d’Orchidées, Maisons de Vin (OMDV), l’heure n’est plus à l’augmentation du portefeuille de marques mais à sa valorisation.
« Nous sommes dans une phase de restructuration depuis une vingtaine d’années, il nous faut retrouver de la stabilité. Une chose est d’acquérir, c’en est une autre de les faire fructifier. Le chantier principal consiste à faire rayonner ces maisons en France et à l’international. »
Le directeur général insiste sur ce point : « La priorité est de faire fructifier les investissements réalisés. » Même s’il se laisse une ouverture en cas d’opportunité. OMDV compte cinq domaines : Domaine de la Perruche (Saumur), Domaine des Hardières (Anjou), Château La Varière (Anjou) et Château de Sancerre (Sancerre).
Mais également quatre maisons : Ackerman en fines bulles de Loire, Monmousseau pour les fines bulles de Touraine, Remy Pannier en vins tranquilles de Loire, et Donatien Bahuaud en appellations de Loire. Pour un total de 500 ha de vignes en propriété et la commercialisation de 24 millions de bouteilles par an.
25 % des ventes à l’export
« Nous avons la chance de posséder un portefeuille remarquable. Nous sommes spécialistes de la Loire. C’est une bonne chose de ne pas être partout. Nous devons valoriser ce que nous donne cette région », explique Laurent Reinteau. OMDV réalise 25 % de ses ventes à l’export et vise les 30 % selon son directeur général, sans donner toutefois de délai.
« En Angleterre, Belgique et Allemagne, nous devons être forts, j’aimerais l’être », lâche le directeur général au sujet de ces trois marchés traditionnels pour l’entreprise. Il priorise d’ailleurs l’Europe par rapport au reste du monde, « parce que c’est un important marché et géographiquement nous voulons être dans une logique de retour à une mondialisation plus maîtrisée, cela a davantage de sens ».
Néanmoins, les États-Unis restent un objectif, tandis qu’OMDV est bien implanté sur le marché canadien. Quant au marché national, la part de ventes en GMS et dans les CHR varie selon les propriétés. Chez Ackerman, 85 % des ventes sont réalisées en GMS et 15 % en CHR. « Dans nos domaines, les quantitées sont limitées.
GMS et CHR sont complémentaires
La GMS n’a donc pas beaucoup de sens », estime Laurent Reinteau, avant de poursuivre : « Les deux réseaux sont importants et complémentaires. Il faut travailler les deux. » La thématique environnementale figurant plus que jamais dans les priorités de l’époque, le directeur général a affirmé « viser la réduction des émissions de CO2 par deux à un horizon à définir, égal ou inférieur à celui de l’État français ».
Pour rappel, l’objectif français, établi lors de l’accord de Paris sur le climat en 2015, correspond à une réduction de 40 % d’ici 2030 des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990.
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